Table des matières
- 1 L’article 23 du PLF 2026 : que dit exactement le texte ?
- 2 La Nouvelle Taxe sur le Vapotage : Combien Allez-Vous Payer ?
- 3 Interdiction de la vente en ligne : quelles conséquences ?
- 4 Qui profite de cette réforme ?
- 5 Réactions : professionnels et vapoteurs mobilisés
- 6 Vape et Santé Publique : Un recul majeur ?
- 7 Que faire face à cette menace ?
- 8 FAQ : Vos Questions sur le Projet de Loi Vape 2026
L’article 23 du PLF 2026 : que dit exactement le texte ?
L’article 23 du projet de loi de finances 2026 introduit une modification juridique majeure : les produits du vapotage seraient désormais définis comme des « produits susceptibles d’être fumés ». Cette nouvelle classification n’est pas qu’une simple question de vocabulaire, elle a des conséquences concrètes et immédiates.
En assimilant juridiquement la cigarette électronique au tabac, le gouvernement ouvre la porte à l’application de l’ensemble des contraintes réglementaires qui pèsent actuellement sur les produits du tabac. Cela signifie que les e-liquides, les dispositifs de vapotage et tous les accessoires associés seraient soumis aux mêmes règles strictes que les cigarettes traditionnelles.
Cette assimilation n’est pas anodine. Elle traduit une volonté politique de traiter la vape comme un problème de santé publique équivalent au tabac, alors même que de nombreuses études ont démontré que le vapotage présente une réduction des risques significative par rapport à la cigarette combustible. Le texte, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, pourrait être adopté dans les prochaines semaines si aucune mobilisation ne vient l’entraver.
La Nouvelle Taxe sur le Vapotage : Combien Allez-Vous Payer ?
Le projet de loi prévoit l’instauration d’une taxe spécifique sur les e-liquides, calculée en fonction du volume et de la teneur en nicotine. Concrètement, cette taxe s’élèverait entre 0,03 € et 0,05 € par millilitre, selon le dosage en nicotine du produit.
Impact concret sur votre budget
Prenons l’exemple d’un flacon standard de 50 ml, très prisé des vapoteurs qui fabriquent leurs propres mélanges :
- Avec la taxe minimale (0,03 €/ml) : + 1,50 € par flacon
- Avec la taxe maximale (0,05 €/ml) : + 2,50 € par flacon
Ces montants viennent s’ajouter à la TVA de 20 % déjà en vigueur. Pour un vapoteur moyen qui consomme environ 100 ml par mois, cela représente une augmentation annuelle de 36 € à 60 € minimum.
Tous les produits sont concernés
Cette taxation ne se limite pas aux e-liquides classiques. Les puffs rechargeables comme les Puff JNR, très populaires auprès d’un certain public, seraient également touchées. Ces dispositifs pré-remplis verraient leur prix augmenter significativement, les rendant moins accessibles financièrement.
Pour les consommateurs qui ont fait le choix de e-liquides à prix très compétitifs, de hautes qualités et fabriqués en France , comme ceux accompagnés par eliquide-diy.fr dans leur transition sans tabac, cette mesure représente un coup dur.
Interdiction de la vente en ligne : quelles conséquences ?
C’est sans doute la mesure la plus radicale et la plus contestée du projet de loi. L’interdiction de la vente en ligne des produits de vapotage aurait des répercussions immédiates et considérables, tant pour les consommateurs que pour les professionnels du secteur.
La fin des boutiques en ligne
Si l’article 23 est adopté tel quel, tous les sites e-commerce spécialisés dans la vape seraient contraints de fermer leurs portes numériques du jour au lendemain. Des dizaines d’entreprises qui ont construit leur modèle économique sur le commerce en ligne verraient leur activité pure et simple disparaître. Cela représente des milliers d’emplois menacés dans un secteur pourtant dynamique et créateur de valeur.
Un accès limité pour les zones rurales
L’impact serait particulièrement brutal pour les millions de Français vivant en zones rurales ou dans des petites villes dépourvues de boutiques spécialisées. Pour beaucoup de vapoteurs, la vente en ligne n’est pas un confort, c’est le seul moyen pratique et fiable d’accéder aux produits dont ils ont besoin pour rester éloignés du tabac.
Les habitants de ces territoires se retrouveraient face à un choix cornélien : faire des dizaines de kilomètres pour se rendre dans une boutique physique, ou revenir au tabac, facilement accessible dans n’importe quel bureau de tabac de village.
L’argument du prix
Au-delà de la question de l’accessibilité géographique, il y a aussi celle du pouvoir d’achat. Les tarifs pratiqués en ligne sont généralement plus compétitifs que ceux des boutiques physiques, en raison de coûts de structure réduits. Cette différence de prix peut représenter jusqu’à 20 à 30 % d’économie pour les consommateurs.
Pour les personnes aux revenus modestes qui ont fait le choix du vapotage pour se débarrasser du tabac, cette interdiction signifie une augmentation substantielle de leurs dépenses mensuelles. Le risque est réel de voir certains vapoteurs renoncer et retourner à la cigarette classique, moins chère et plus facilement accessible.
Le paradoxe sanitaire
Cette mesure pose un véritable paradoxe de santé publique. Alors que le vapotage est reconnu comme un outil efficace de sevrage tabagique, le gouvernement choisit de complexifier son accès. Les conséquences sanitaires pourraient être désastreuses, avec un retour massif au tabac combustible, responsable de 75 000 décès par an en France.
Le statut des boutiques spécialisées va changer
L’article 23 ne s’en prend pas qu’à la vente en ligne. Les boutiques physiques spécialisées dans le vapotage seraient également impactées par un changement profond de leur statut juridique.
L’agrément administratif obligatoire
Le texte prévoit l’instauration d’un agrément administratif obligatoire pour tous les points de vente de produits de vapotage. Ce système calquerait le modèle actuel des bureaux de tabac, avec toutes les contraintes que cela implique : procédures administratives complexes, contrôles réguliers, conditions d’exploitation strictes.
Cette mesure limiterait considérablement l’autonomie des boutiques indépendantes. Là où un commerçant pouvait jusqu’à présent développer librement son activité, proposer une large gamme de produits et innover dans ses services, il se retrouverait enfermé dans un cadre réglementaire rigide.
Menace sur les indépendants
Les boutiques spécialisées indépendantes, qui représentent le cœur de la filière française du vapotage, sont particulièrement menacées. Ces commerces jouent un rôle essentiel d’accompagnement et de conseil auprès des fumeurs en transition. Leurs vendeurs formés, leurs conseils personnalisés et leur expertise constituent une vraie valeur ajoutée pour les consommateurs.
Le risque est de voir ces acteurs fragilisés, voire contraints à la fermeture, au profit d’un marché standardisé et moins diversifié. Cette concentration profiterait principalement aux grandes chaînes et, paradoxalement, aux bureaux de tabac eux-mêmes, qui pourraient facilement obtenir l’agrément nécessaire.
Qui profite de cette réforme ?
Face à l’ampleur des mesures annoncées, une question légitime se pose : à qui profite réellement cette réforme ?
Les industriels du tabac en première ligne
Si ces dispositions sont adoptées, les grands gagnants seraient incontestablement les industriels du tabac. En fragilisant la filière indépendante de la vape, en augmentant les prix et en réduisant l’accessibilité des produits de vapotage, le gouvernement offre un boulevard aux cigarettiers traditionnels.
Il faut rappeler que le tabac est responsable de 75 000 décès par an en France et représente 20 % de tous les cancers. Pourtant, c’est bien la vape, outil de réduction des risques, qui se retrouve dans le viseur législatif.
Les enjeux fiscaux
Le gouvernement justifie ces mesures par une volonté d’harmonisation fiscale et de cohérence réglementaire. Mais la réalité est plus prosaïque : les recettes fiscales du tabac représentent plusieurs milliards d’euros pour l’État. La baisse continue de la consommation de cigarettes, en partie grâce au vapotage, a mécaniquement réduit ces rentrées d’argent.
Cette nouvelle taxation de la vape apparaît donc comme un moyen de compenser cette perte de revenus. Mais peut-on raisonnablement sacrifier la santé publique sur l’autel des impératifs budgétaires ?
Le lobbying en question
Plusieurs observateurs pointent du doigt l’influence potentielle des lobbies du tabac dans l’élaboration de cette législation. Comment expliquer autrement que l’on cherche à entraver un secteur qui aide des millions de personnes à arrêter de fumer, tout en maintenant la cigarette combustible facilement accessible partout ?
Réactions : professionnels et vapoteurs mobilisés
Face à ce projet de loi perçu comme une attaque frontale contre la vape, les réactions ne se sont pas fait attendre.
La FIVAPE en première ligne
La Fédération Interprofessionnelle de la Vape (FIVAPE) a immédiatement annoncé la mobilisation de tous ses moyens pour obtenir le retrait de l’article 23. L’organisation prévoit d’informer massivement les 4 millions de consommateurs français et d’alerter les élus locaux sur les risques concrets de cette mesure.
La FIVAPE dénonce un texte qui « donne un boulevard au tabac » et rappelle que la vape n’est pas l’ennemie du public, mais au contraire un outil de santé publique qui a fait ses preuves depuis quinze ans.
Les vapoteurs se font entendre
Sur les réseaux sociaux et les forums spécialisés, les témoignages de vapoteurs inquiets se multiplient. Beaucoup partagent leur histoire personnelle : des années, voire des décennies de tabagisme, et une sortie de cette addiction grâce à la cigarette électronique.
« 11 ans sans cigarette grâce à la vape, et maintenant on nous pénalise ? » témoigne un utilisateur. D’autres dénoncent une mesure « aberrante », « mesquine » et surtout profondément injuste pour ceux qui ont réussi à se sevrer du tabac.
Des pétitions en ligne circulent déjà, et plusieurs initiatives citoyennes se mettent en place pour sensibiliser les parlementaires avant le vote définitif du texte. L’objectif : faire entendre la voix des millions de Français qui ont tourné le dos au tabac grâce au vapotage.
Appel à la mobilisation
Les professionnels du secteur appellent les consommateurs à contacter leurs députés et sénateurs pour leur faire part de leur opposition à ce projet. Chaque témoignage compte pour faire comprendre aux élus que derrière les statistiques, il y a des millions de personnes dont la santé est en jeu.
Vape et Santé Publique : Un recul majeur ?
Au-delà des aspects économiques et réglementaires, c’est bien la dimension sanitaire de ce projet de loi qui interroge le plus.
La vape, outil numéro un de sevrage tabagique
Depuis plus de quinze ans, le vapotage s’est imposé comme l’outil le plus efficace pour arrêter de fumer. Des millions de Français ont réussi à se débarrasser de leur addiction au tabac grâce à la cigarette électronique. Les sites spécialisés comme eliquide-diy.fr accompagnent quotidiennement de nombreux fumeurs dans leur transition vers une vie sans tabac, en leur permettant de personnaliser leurs e-liquides et de maîtriser leur sevrage progressif.
Les études scientifiques convergent : le vapotage présente une réduction des risques estimée à 95 % par rapport au tabac combustible. Les vapoteurs constatent des améliorations rapides et concrètes de leur santé : meilleure respiration, disparition de la toux chronique, retour du goût et de l’odorat.
Une baisse historique du tabagisme chez les jeunes
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La prévalence du tabagisme chez les jeunes en France a connu une baisse historique ces dernières années. Cette tendance positive coïncide avec le développement du marché de la vape et son adoption par une partie de la population.
Contrairement aux craintes initiales, la cigarette électronique ne semble pas avoir créé une nouvelle génération de dépendants à la nicotine. Au contraire, elle offre une alternative moins nocive aux fumeurs, tout en détournant potentiellement certains jeunes de la cigarette traditionnelle.
Le risque d’un retour en arrière
C’est là tout le paradoxe et le danger de ce projet de loi. En rendant la vape moins accessible et plus chère, le gouvernement risque de provoquer l’effet inverse de celui recherché : un retour massif au tabac combustible.
Les personnes qui n’auront plus accès facilement à leurs produits de vapotage, ou qui ne pourront plus se les offrir financièrement, se retrouveront face à un choix par défaut : retourner à la cigarette classique, toujours disponible à chaque coin de rue.
Les conséquences sanitaires seraient dramatiques. On parle de potentiellement des dizaines de milliers de personnes qui pourraient reprendre le tabac, avec tous les risques de cancers, maladies cardiovasculaires et respiratoires que cela implique.
Un signal contradictoire
Ce projet de loi envoie un signal profondément contradictoire. D’un côté, le gouvernement communique régulièrement sur les dangers du tabac et finance des campagnes de prévention. De l’autre, il s’apprête à fragiliser le principal outil de sevrage utilisé par les fumeurs.
Comment expliquer cette incohérence ? Comment justifier que l’on mette des bâtons dans les roues d’un secteur qui contribue activement à réduire la mortalité liée au tabac ?
Que faire face à cette menace ?
Face à l’urgence de la situation, plusieurs actions sont possibles pour les vapoteurs et les citoyens préoccupés par cette question de santé publique.
Contacter vos élus
La démarche la plus efficace reste de contacter directement vos députés et sénateurs. Un courrier, un email ou un appel pour leur expliquer votre situation personnelle, votre parcours de sevrage tabagique grâce à la vape, et votre inquiétude face à ce projet de loi.
Les élus sont sensibles aux témoignages de leurs concitoyens. Votre voix compte et peut faire la différence lors des débats parlementaires.
Signer les pétitions en ligne
Plusieurs pétitions circulent actuellement pour demander le retrait de l’article 23. Chaque signature renforce le message envoyé au gouvernement : les Français ne veulent pas de cette loi.
Relayer l’information
Parler autour de vous de ce projet de loi, partager les articles d’information sur les réseaux sociaux, sensibiliser votre entourage : chaque action compte pour faire connaître les enjeux de cette réforme.
Beaucoup de vapoteurs ne sont pas encore informés de ce qui se prépare. Plus nous serons nombreux à en parler, plus la mobilisation sera forte.
Soutenir les organisations professionnelles
La FIVAPE et les autres organisations professionnelles du secteur mènent un travail de lobbying essentiel auprès des pouvoirs publics. Leur soutenir, relayer leurs communications et participer à leurs actions permet de renforcer le poids de la filière dans le débat public.
la conclusion d’Eliquide-diy.fr
Le projet de loi de finances 2026 représente une menace majeure pour les 4 millions de vapoteurs français et pour la santé publique dans son ensemble. Entre la nouvelle taxe qui va augmenter significativement le coût du vapotage et l’interdiction de la vente en ligne qui va réduire drastiquement l’accessibilité des produits, ce texte risque de provoquer un retour massif au tabac combustible.
Les prochaines semaines seront décisives. Les débats parlementaires vont déterminer si l’article 23 sera adopté tel quel, amendé ou retiré. La mobilisation des consommateurs, des professionnels et des associations est essentielle pour faire entendre une voix alternative à celle des lobbies.
La vape a permis à des millions de personnes de tourner le dos au tabac, de retrouver une meilleure santé et une meilleure qualité de vie. Des plateformes comme eliquide-diy.fr continuent d’accompagner chaque jour des fumeurs dans leur parcours de sevrage. Il serait tragique de sacrifier ces succès de santé publique sur l’autel d’impératifs fiscaux à court terme.
L’avenir du vapotage en France se joue maintenant. À nous tous, citoyens, consommateurs et acteurs du secteur, de nous mobiliser pour défendre un outil de réduction des risques qui a fait ses preuves.
FAQ : Vos Questions sur le Projet de Loi Vape 2026
Quand la taxe sur le vapotage entre-t-elle en vigueur ?
Si le projet de loi de finances 2026 est adopté, la taxe entrerait en vigueur le 1er janvier 2026. Le montant serait compris entre 0,03 € et 0,05 € par millilitre selon la teneur en nicotine.
Pourra-t-on encore acheter de la vape en ligne en 2026 ?
Si l’article 23 est adopté dans sa version actuelle, la vente en ligne de produits de vapotage serait complètement interdite. Tous les sites e-commerce spécialisés devraient fermer. Il ne serait plus possible d’acheter qu’en boutique physique.
Combien va coûter un flacon d’e-liquide après la nouvelle taxe ?
Pour un flacon standard de 50 ml, la taxe ajouterait entre 1,50 € et 2,50 € au prix actuel. Cette augmentation vient s’ajouter à la TVA de 20 % déjà appliquée.
Les boutiques physiques de vape vont-elles fermer ?
Les boutiques ne fermeront pas nécessairement, mais elles devront obtenir un agrément administratif obligatoire, sur le modèle des bureaux de tabac. Cette contrainte pourrait fragiliser les petits commerces indépendants.
Comment s’opposer à ce projet de loi ?
Plusieurs actions sont possibles : contacter vos députés et sénateurs, signer les pétitions en ligne, relayer l’information autour de vous et suivre les communications de la FIVAPE qui organise la mobilisation du secteur.
Cette loi va-t-elle vraiment être adoptée ?
Le texte est actuellement en discussion à l’Assemblée nationale. Son adoption dépendra des débats parlementaires et de l’ampleur de la mobilisation des citoyens et des professionnels. Rien n’est encore joué, d’où l’importance de se faire entendre dès maintenant.