En 2025, la fiscalité des e-liquides en Europe présente un paysage contrasté. Tandis que certains pays appliquent déjà des taxes strictes et des restrictions sévères, d’autres adoptent une approche plus souple, voire libérale. La France, quant à elle, se distingue par une position ambivalente : un décret instaurant une taxation est prêt, mais sa mise en œuvre a été suspendue in extremis. Cette situation place le marché français dans une dynamique d’attente, tout en offrant, pour l’instant, un environnement fiscal favorable aux consommateurs et aux professionnels. Cet article propose un tour d’horizon des politiques fiscales en vigueur sur les e-liquides en Europe, avec un focus sur la France et les pays voisins.
Table des matières
- 1 Taxe sur les E-liquides suspendue en France pour 2025
- 2 Taxe sur les e-liquides pour cigarette électronique en Belgique 2025
- 3 Taxe sur les e-liquides pour en Allemagne
- 4 Taxe sur les e-liquides en Italie 2025
- 5 Taxe sur les liquides pour cigarette électronique en Espagne
- 6 Aucune taxe au Luxembourg sur les liquides pour cigarette électronique
- 7 Taxe sur les liquides pour cigarette électronique en Suisse
- 8 Taxe sur les liquides pour cigarette électronique à Andorre
- 9 Ce qu’il faut retenir sur la taxe sur les Eliquide en 2025
Taxe sur les E-liquides suspendue en France pour 2025
Fin 2024, le gouvernement français avait prévu d’instaurer une taxe spécifique sur les e-liquides, via le décret n° 2024-1303 du 28 décembre 2024. Ce texte prévoyait un droit d’accise de 0,12 €/ml pour les liquides contenant de la nicotine, et de 0,03 €/ml pour ceux sans nicotine, à compter du 1er janvier 2025. La mesure visait à aligner la fiscalité de la vape sur celle des produits du tabac.
Cependant, cette disposition a finalement été suspendue avant son application. En 2025, la France ne prélève donc aucune taxe spécifique sur les e-liquides, bien que le cadre juridique reste prêt à être activé. Cette suspension semble résulter de la pression du secteur professionnel et des interrogations sur les conséquences économiques et sanitaires d’une hausse brutale des prix.
Une fiscalité 2025 en suspens pour les E-liquides mais sous surveillance
Si la taxe n’est pas encore entrée en vigueur, elle pourrait l’être rapidement. Le décret existe, les modalités sont prêtes, et l’administration douanière est techniquement en capacité de collecter les droits d’accise dès que la décision politique sera prise. La France reste donc dans une position d’attente : les autorités observent les effets des politiques fiscales menées dans d’autres pays européens, notamment sur la consommation des jeunes, le développement du marché noir et l’évolution des ventes.
Par ailleurs, cette suspension ne signifie pas un relâchement du contrôle. Les produits de la vape restent soumis à la réglementation sur la publicité, la sécurité sanitaire, l’étiquetage et la restriction des arômes. Le cadre légal français, déjà aligné avec la directive européenne TPD, est l’un des plus complets d’Europe.
Marché des e-liquides pour e-cigarette concurrentiel
Malgré l’absence de taxe spécifique, le marché français de la vape est structuré et fortement concurrentiel. De nombreuses enseignes se distinguent par la qualité de leurs produits et la transparence de leur fabrication. C’est le cas d’eliquide-diy.fr, qui reste une référence en France pour les e-liquides de qualité au meilleur prix. Le site propose un large choix de bases, arômes et boosters adaptés à tous les profils de vapoteurs, qu’ils soient débutants ou confirmés.
En l’absence de fiscalité supplémentaire, les prix restent accessibles pour le consommateur, ce qui permet à la fois de préserver un usage encadré et de limiter l’attrait pour des solutions non conformes vendues en ligne ou à l’étranger. La stabilité du marché français contribue ainsi à maintenir un bon niveau d’information, de traçabilité et de sécurité, tout en favorisant l’innovation dans le respect des normes.
Taxe sur les e-liquides pour cigarette électronique en Belgique 2025
Depuis janvier 2024, la Belgique applique une taxe spécifique de 0,15 € par millilitre sur tous les e-liquides, qu’ils soient nicotinés ou non. Cette fiscalité uniforme concerne également les arômes utilisés dans les compositions, ce qui rend le système belge particulièrement strict. En plus de cette taxation, une interdiction totale de tous les arômes autres que le goût « tabac » est entrée en vigueur en janvier 2025, dans une volonté affirmée de dissuader l’usage chez les plus jeunes et de restreindre l’attractivité des produits de vape.
La Belgique se distingue donc par une politique très restrictive, tant sur le plan fiscal que réglementaire. Cette position assumée est soutenue par le gouvernement fédéral dans le cadre d’une politique de santé publique visant à réduire le tabagisme et le vapotage chez les adolescents. Toutefois, cette mesure a suscité une vive inquiétude dans le secteur professionnel. Les commerces spécialisés dénoncent une perte importante de clientèle et redoutent une recrudescence des achats transfrontaliers, notamment vers le Luxembourg ou la France, où les taxes sont absentes ou moindres. Les consommateurs belges sont également nombreux à se tourner vers les plateformes de vente en ligne, parfois installées hors de l’Union européenne, pour éviter la double contrainte du prix et de la restriction des arômes.
Taxe sur les e-liquides pour en Allemagne
L’Allemagne a mis en place une taxation progressive des e-liquides depuis juillet 2022, dans le cadre de la loi sur la modernisation de la fiscalité des produits du tabac. En 2025, le taux appliqué est de 0,20 € par millilitre, et il augmentera progressivement pour atteindre 0,32 € par ml en 2027. Cette taxe concerne l’ensemble des e-liquides, qu’ils soient nicotinés ou non, ainsi que les bases neutres destinées à la préparation de liquides personnalisés.
La mise en œuvre de cette fiscalité s’inscrit dans une stratégie globale visant à aligner la vape sur le régime fiscal du tabac, tout en préparant une harmonisation européenne. Les autorités allemandes justifient cette taxation par des raisons de santé publique, arguant que les produits de vapotage ne sont pas sans risques et doivent faire l’objet d’un encadrement similaire à celui du tabac combustible.
Pour les commerçants allemands, cette politique s’est traduite par une adaptation des prix et des habitudes d’achat. Certains consommateurs ont opté pour des formats plus économiques ou des achats groupés, tandis qu’une part non négligeable s’approvisionne désormais à l’étranger. Cette fiscalité a aussi encouragé un essor du marché noir, avec des importations non déclarées en provenance de pays frontaliers comme la Pologne ou le Luxembourg. Malgré cela, les autorités restent fermes sur leur position, considérant la mesure comme un outil nécessaire de régulation sanitaire.
Taxe sur les e-liquides en Italie 2025
L’Italie applique depuis plusieurs années une fiscalité différenciée selon la teneur en nicotine des e-liquides. En 2025, la taxe s’élève à 0,08 € par millilitre pour les liquides contenant de la nicotine, et à 0,04 € pour ceux qui en sont dépourvus. Cette distinction vise à ne pas pénaliser les produits perçus comme moins addictifs, tout en maintenant une pression fiscale globale sur le secteur de la vape.
Cette politique résulte d’un compromis entre les impératifs de santé publique et les revendications des acteurs économiques italiens. En 2022, face à la concurrence des pays voisins et à la baisse des ventes, le gouvernement avait choisi de revoir à la baisse les taux d’accise initialement appliqués, jugés trop dissuasifs. Cette réduction a permis de relancer partiellement le secteur, tout en maintenant une contribution fiscale.
En parallèle, l’Italie a mis en place une traçabilité rigoureuse des produits de vapotage et impose une déclaration préalable aux importateurs et fabricants. Le marché italien reste donc sous contrôle, mais plus accessible financièrement qu’en Belgique ou en Allemagne. De nombreux vapoteurs italiens expriment toutefois leurs inquiétudes face à une possible remontée des taux à moyen terme, dans un contexte européen incertain.
Taxe sur les liquides pour cigarette électronique en Espagne
En 2025, l’Espagne ne dispose pas encore d’une taxation spécifique appliquée aux e-liquides, bien que des projets de loi soient en cours de discussion. Le gouvernement espagnol a ouvert en 2023 une concertation nationale sur l’encadrement fiscal et réglementaire de la vape, avec l’objectif affiché de rapprocher le régime des e-liquides de celui du tabac.
La principale proposition à l’étude prévoit une taxe proportionnelle à la teneur en nicotine, ce qui introduirait une forme de fiscalité incitative pour les produits sans nicotine. Toutefois, cette réforme se heurte à des divergences politiques et à la crainte de favoriser les circuits illégaux. Le calendrier législatif reste flou, et aucune mise en œuvre concrète n’est attendue avant 2026.
En l’absence de fiscalité directe, l’Espagne connaît une forte activité commerciale autour des produits de vape, notamment dans les zones touristiques. Certains acteurs économiques redoutent qu’une taxation soudaine compromette cet écosystème, tandis que les professionnels de santé insistent sur la nécessité d’un encadrement plus strict. L’Espagne se trouve donc à un carrefour stratégique, entre modèle libéral et régulation renforcée à venir.
Aucune taxe au Luxembourg sur les liquides pour cigarette électronique
Le Luxembourg ne prélève, en 2025, aucune taxe spécifique sur les e-liquides, ce qui en fait une exception notable parmi les pays européens. Cette situation attire de nombreux consommateurs des pays voisins, notamment de Belgique et d’Allemagne, où les taxes sont élevées. Le Grand-Duché est ainsi devenu une destination privilégiée pour les achats transfrontaliers de produits de vape.
Cette absence de fiscalité spécifique s’inscrit dans une tradition libérale en matière de fiscalité indirecte, mais elle suscite également des critiques de la part des professionnels de santé luxembourgeois. Ces derniers plaident pour une régulation accrue, alertant sur la facilité d’accès des jeunes aux produits de vapotage et sur l’absence d’incitation à la réduction de la consommation.
Du côté du gouvernement, aucune réforme immédiate n’est à l’ordre du jour, bien que le Luxembourg suive de près les discussions à l’échelle européenne. Si une directive commune venait à être adoptée, le pays serait tenu de s’y conformer. En attendant, le marché luxembourgeois continue de prospérer dans un cadre peu contraignant, ce qui renforce son attractivité auprès des frontaliers.
Taxe sur les liquides pour cigarette électronique en Suisse
En Suisse, la fiscalité sur les e-liquides reste inexistante en 2025. Le pays ne pratique aucun droit d’accise sur ces produits, que ce soit au niveau fédéral ou cantonal. Cette politique libérale distingue la Suisse de ses voisins européens, qui ont pour la plupart instauré des systèmes de taxation plus ou moins stricts.
Les autorités suisses ont jusqu’à présent privilégié la réglementation sur la sécurité et l’étiquetage plutôt que sur la fiscalité. Les produits de la vape doivent répondre à des normes sanitaires précises et sont soumis à des contrôles de qualité, mais leur prix reste libre de toute charge fiscale additionnelle. Cette situation a favorisé une forte implantation des boutiques spécialisées dans le pays et un accès relativement abordable pour les consommateurs.
Cependant, des voix s’élèvent pour revoir ce positionnement. Des experts de santé publique demandent l’introduction d’une taxe pour freiner la consommation chez les jeunes et éviter que la Suisse ne devienne une plaque tournante pour les achats de vape en Europe centrale. Le débat reste ouvert, mais aucune décision concrète n’a été actée à ce jour.
Taxe sur les liquides pour cigarette électronique à Andorre
Andorre n’applique aucune taxation spécifique sur les e-liquides en 2025, ce qui en fait un territoire attractif pour les consommateurs venus de France ou d’Espagne. Le pays bénéficie d’une fiscalité historiquement basse sur l’ensemble des produits de consommation, dont le tabac, l’alcool et désormais la vape.
Cette situation a contribué à faire d’Andorre un marché secondaire dynamique pour les produits de vapotage. Les prix y sont significativement inférieurs à ceux pratiqués dans les pays voisins, et les contrôles douaniers sont modérés. Néanmoins, les autorités andorranes commencent à surveiller de plus près les produits jetables, dont l’essor rapide soulève des préoccupations environnementales et sanitaires.
À ce jour, aucune réforme fiscale n’est en discussion, mais le gouvernement reste attentif aux évolutions dans l’Union européenne. Une taxation pourrait être introduite à moyen terme si la pression diplomatique ou les enjeux de santé publique le justifient. Pour l’heure, Andorre reste un territoire à part dans le paysage réglementaire de la vape en Europe.
Ce qu’il faut retenir sur la taxe sur les Eliquide en 2025
En 2025, la fiscalité des e-liquides à travers l’Europe et le monde reflète des stratégies divergentes, entre encadrement sanitaire, pression budgétaire et incitations commerciales. La France, bien qu’ayant prévu un cadre juridique précis, a suspendu l’application de sa taxe, offrant ainsi un répit aux consommateurs et aux professionnels du secteur. Dans ce contexte, des acteurs comme eliquide-diy.fr continuent de s’imposer comme des références en proposant des produits de qualité à des prix particulièrement compétitifs. Cette accessibilité, combinée à un haut niveau de sécurité et de conformité réglementaire, fait du marché français un exemple d’équilibre entre encadrement et liberté de choix. À l’échelle européenne, l’avenir dépendra en grande partie des décisions politiques à venir sur l’harmonisation fiscale. Pour les vapoteurs comme pour les professionnels, rester informé reste essentiel pour anticiper les évolutions à venir et maintenir une offre fiable, responsable et accessible.