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Étude 2025 sur le vapotage en France 🇫🇷

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Depuis une dizaine d’années, le vapotage s’est imposé comme une alternative discutée et débattue, mais grandissante face à la cigarette traditionnelle. En 2025, en France, ce sujet continue de susciter des débats, tant sur le plan de la santé publique que de la réglementation. L’étude IFOP menée pour Kumulus Vape en février 2025 offre un éclairage actualisé sur la perception des Français à l’égard de la cigarette électronique et de son consommable : le e-liquide. Réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 1000 fumeurs et vapoteurs, cette enquête explore leurs comportements, leurs motivations et leurs attentes vis-à-vis du vapotage.

Les résultats révèlent des clivages profonds entre utilisateurs et non-utilisateurs de l’e-cigarette, entre générations, et même selon la situation familiale. Cette étude souligne aussi une évolution dans la compréhension du vapotage comme outil de sevrage, mais met en lumière une baisse notable de l’intention d’arrêt du tabac, en particulier chez les plus âgés. Enfin, le rôle des pouvoirs publics dans la régulation du marché, notamment en matière de fiscalité ou d’arômes, est largement remis en question.

À travers cet article, Eliquide-diy analyse les principaux enseignements de l’étude IFOP. Nous verrons en quoi le vapotage est perçu à la fois comme un progrès et une source d’interrogations, nous détaillerons les motivations concrètes des vapoteurs, les freins persistants chez les fumeurs, et enfin les enjeux politiques et sanitaires qui en découlent. 

Le vapotage face au tabac : entre espoir et méfiance

Les perceptions autour de la vaporette continuent d’opposer les Français. D’après l’étude IFOP menée en février 2025, 56 % des répondants estiment que le vapotage constitue une aide efficace pour arrêter de fumer. Ce chiffre, relativement stable par rapport à l’année précédente, cache cependant de profondes disparités selon les profils interrogés. Tandis que 85 % des vapoteurs exclusifs adhèrent à cette idée, seuls 31 % des fumeurs exclusifs la partagent. Une fracture nette entre ceux qui utilisent déjà l’e-cigarette et ceux qui s’en tiennent encore à la cigarette traditionnelle.

Cette méfiance s’illustre également dans la perception des risques sanitaires. La moitié des personnes interrogées considère que le tabac est plus dangereux que la cigarette électronique, ce qui reflète une reconnaissance timide mais croissante des effets délétères du tabac par rapport à une alternative sans combustion. Cependant, 30 % des répondants estiment que les deux produits sont tout aussi nocifs, témoignant d’une prudence persistante vis-à-vis du vapotage. À noter que cette prudence est particulièrement marquée chez les fumeurs exclusifs, qui peinent à envisager la vape comme une option plus sûre.

En parallèle, 49 % des répondants considèrent que l’arrivée de la cigarette électronique constitue un progrès en matière de santé publique. Là encore, ce sentiment est beaucoup plus fort chez les vapoteurs exclusifs (76 %) et les plus jeunes (jusqu’à 59 % chez les 18-24 ans), mais reste faible chez les fumeurs traditionnels. Ce scepticisme généralisé sur les bénéfices de la vape pourrait s’expliquer par un manque de communication claire, ou par l’absence de consensus scientifique sur les effets à long terme.

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Vers un usage plus répandu… mais encore timide

L’étude IFOP de février 2025 met en lumière un paradoxe intrigant dans la dynamique du sevrage tabagique : alors que l’usage de la cigarette électronique s’étend lentement et semble convaincre une partie croissante de la population, l’intention globale d’arrêter de fumer diminue significativement. En effet, seuls 39 % des fumeurs déclarent envisager un arrêt prochain, contre 53 % l’année précédente. Cette baisse sensible s’observe surtout chez les personnes âgées de plus de 50 ans et chez les fumeurs exclusifs, traduisant peut-être une forme de résignation ou de découragement face à la dépendance au tabac.

Pourtant, parmi ceux qui envisagent d’arrêter de fumer, la cigarette électronique séduit de plus en plus. 61 % des personnes concernées déclarent vouloir s’en servir comme outil de sevrage, soit une hausse notable de 13 points en un an. Ce recours est particulièrement marqué chez les vapofumeurs, ces usagers à double consommation, mais aussi chez les parents de jeunes enfants, ce qui suggère une prise de conscience accrue des enjeux sanitaires dans l’entourage immédiat.

Cette adoption reste toutefois conditionnée à des éléments très concrets : la promesse d’une meilleure santé, la réduction des dépenses, et une efficacité perçue dans la lutte contre la dépendance. Les résultats montrent d’ailleurs que les fumeurs qui envisagent de vapoter le font d’abord pour améliorer leur bien-être physique (39 %) et pour économiser de l’argent (34 %). Ce double moteur – santé et finances – semble jouer un rôle clé dans l’acceptation progressive du vapotage comme alternative crédible.

La vape, un levier économique et de confort

Au-delà de sa fonction potentielle d’aide au sevrage tabagique, la cigarette électronique est également perçue comme une solution plus économique et plus confortable que le tabac traditionnel. L’étude IFOP révèle que 83 % des vapoteurs anciens fumeurs ou vapofumeurs déclarent avoir réalisé des économies significatives depuis leur transition vers la vape. Ce chiffre monte même à 93 % chez les vapoteurs exclusifs. Le prix des e-liquides devient alors un argument central pour une population confrontée à l’augmentation constante du prix du tabac.

Mais le bénéfice ne s’arrête pas là : 65 % des répondants déclarent aussi avoir constaté une amélioration tangible de leur confort de vie. Cela englobe une meilleure respiration, la disparition des odeurs de tabac, une sensation de regain d’énergie et un cadre de vie plus agréable pour l’entourage. Ces bénéfices sont particulièrement reconnus par les tranches d’âge actives (35-49 ans) et les personnes appartenant à des catégories socio-professionnelles supérieures. Ce constat renforce l’idée que le vapotage, au-delà d’un simple substitut, transforme profondément le quotidien de ceux qui l’adoptent.

 

Lire notre publication sur les effets secondaires curieux de l’arrêt du tabac

 

Ces résultats plaident en faveur d’une approche du vapotage non seulement comme outil de santé publique, mais aussi comme amélioration globale de la qualité de vie. La facilité d’usage, l’absence d’odeur, la variété des formats et des arômes contribuent à rendre cette expérience plus acceptable, voire agréable, pour de nombreux ex-fumeurs. En ce sens, la cigarette électronique se distingue d’autres substituts nicotiniques plus médicaux, souvent perçus comme contraignants ou moins engageants.

Une réglementation jugée insuffisante voire contre-productive

L’étude IFOP de 2025 met également en lumière une défiance croissante vis-à-vis de l’encadrement politique du vapotage en France. Seuls 26 % des répondants estiment que les pouvoirs publics reconnaissent suffisamment le rôle de la cigarette électronique dans la lutte contre le tabagisme. Ce chiffre, en très légère hausse par rapport à 2024, reste extrêmement bas, révélant un manque de confiance dans les stratégies institutionnelles. Cette perception est renforcée par le constat que seules 36 % des personnes interrogées jugent efficaces les mesures pour limiter le tabagisme chez les mineurs, et à peine 28 % pour ce qui est du vapotage.

Cette méfiance s’exprime aussi au sujet de la fiscalité appliquée aux produits de vapotage. Une majorité (51 %) considère que la cigarette électronique devrait être moins taxée que le tabac fumé, en raison de son rôle présumé dans la réduction des risques. Toutefois, cette opinion recule (-5 points par rapport à l’an dernier), tandis qu’un nombre croissant de répondants (30 %) estime qu’elle devrait être soumise aux mêmes taxes, voire davantage. Ce durcissement des positions traduit un glissement de perception qui pourrait fragiliser le rôle du vapotage dans les politiques de santé publique.

Autre point sensible : la question des arômes. 66 % des utilisateurs affirment que la diversité des saveurs est un facteur important de motivation pour continuer à vapoter plutôt que de retourner au tabac. Pourtant, 57 % des sondés se disent favorables à l’interdiction des arômes autres que le goût tabac, comme cela se fait déjà dans certains pays européens. Ce paradoxe traduit une inquiétude face à l’attrait que ces produits pourraient exercer sur les plus jeunes, mais aussi un décalage entre usagers convaincus et opinion publique plus générale.

Enfin, 34 % des vapoteurs affirment qu’ils pourraient reprendre ou augmenter leur consommation de tabac si seuls les arômes tabac étaient autorisés. Un chiffre qui grimpe à 43 % chez les moins de 35 ans. Cela montre à quel point une régulation trop stricte, mal calibrée ou déconnectée des usages réels, pourrait avoir l’effet inverse de celui recherché.

 

Notre point de vue

 

L’étude IFOP de février 2025 dresse un état des lieux nuancé du vapotage en France, révélant une société encore divisée quant à son efficacité, ses bénéfices, et sa légitimité en tant qu’outil de santé publique. D’un côté, les vapoteurs exclusifs et certains vapofumeurs se montrent convaincus : ils expérimentent au quotidien les bénéfices sanitaires et économiques de la cigarette électronique, et l’adoptent comme levier réel de sevrage tabagique. De l’autre, une majorité de fumeurs traditionnels reste sceptique, peu informée, voire réticente à franchir le pas.

Si le vapotage est de plus en plus perçu comme une alternative crédible, notamment par les jeunes générations, il souffre encore d’un déficit de reconnaissance institutionnelle et d’une réglementation perçue comme floue, insuffisante, voire incohérente. La question de la fiscalité, de la prévention chez les mineurs et surtout de la régulation des arômes cristallise les tensions. Or, les résultats montrent que ces éléments peuvent influencer directement les comportements : une interdiction des arômes, par exemple, pourrait entraîner un retour massif au tabac chez les vapoteurs actuels.

Ce que révèle surtout cette étude, c’est la nécessité d’un équilibre : un encadrement rigoureux mais éclairé, une politique de santé publique cohérente qui reconnaisse les bénéfices du vapotage sans occulter ses risques, et une stratégie d’information plus transparente à destination des fumeurs. Car aujourd’hui encore, beaucoup hésitent, doutent, ou renoncent faute de repères clairs.

Loin d’être un phénomène marginal, le vapotage s’impose comme un enjeu sociétal, économique et sanitaire de premier plan. Pour en tirer pleinement parti, il conviendra de dépasser les clivages actuels et de miser sur la pédagogie, la recherche scientifique, et une régulation qui accompagne les usagers sans les stigmatiser. L’étude IFOP nous rappelle que les choix politiques autour de la vape ne sont pas neutres : ils influencent directement la santé de millions de Français.

 

Sources :

www.ifop.com/publication/barometre-sur-le-vapotage

www.kumulusvape.fr/documents/etude_ifop_vapotage_2025.pdf

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